Pour des centaines de secteurs concernés par la troisième correction du Rhône, le dilemme est simple: élargir le fleuve sur des terres agricoles ou alors sur des sites pollués. Ce mercredi, 56% du Grand Conseil a choisi la première option. Au grand dam de la gauche, de l’UDC du Valais romand et du PDC du Bas, qui auraient préféré que le canton profite de Rhône 3 pour assainir les anciennes décharges souillées par l’industrie chimique.
A la différence des sites contaminés, ces terres «seulement» polluées ne nécessitent pas de nettoyage, tant que leur affectation ne change pas. «Nous devrions être proactifs en nous occupant de ces sols que nous aurons tôt ou tard l’obligation légale ou morale d’assainir», a défendu en vain le socialiste Valentin Aymon.
A Collombey-Muraz, par exemple, un élargissement du Rhône soumis à l’enquête se fera au détriment de sept hectares de terres cultivables, plutôt que sur...