Au détour des allées et sur les stands d’Agrovina à Martigny, la situation délicate de Provins était sur toutes les lèvres et dans tous les esprits. Loin de réjouir les concurrents, les difficultés financières de la plus grande cave de Suisse inquiètent les professionnels valaisans de la branche vitivinicole. La coopérative peut-elle se sortir de cette mauvaise passe? La transformation en société anonyme, que veulent les dirigeants, est-elle une option ou une absolue nécessité? Qui pourrait dès lors en devenir actionnaire et injecter l’argent frais qui manque cruellement?
A l’heure de l’apéro, les interrogations se bousculent bien plus que les réponses. Alors que le spectre de la faillite de Provins plane, les stocks du géant tiennent lieu d’épouvantail pour le marché valaisan du vin.
Le prix inquiète plus que le volume
«Imaginez que tous ces litres de vin soient bradés. Ce serait une catastrophe pour nous», lance un encaveur. «Le...