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Pourquoi les policiers valaisans ont besoin d’un psychologue

Pour aider les policiers à gérer émotionnellement leur implication dans des interventions parfois très complexes et lourdes, un psychologue devrait être engagé à la police valaisanne. Ce dernier pourrait aussi conseiller les négociateurs amenés à gérer des situations à risque.

28 févr. 2019, 17:00
La police cantonale valaisanne utilise actuellement les services de deux psychologues externes. Des députés demandaient l'engagement d'un spécialiste. Ils ont été entendus par le Département de la sécurité.

Toutes les polices cantonales romandes comptent un ou plusieurs psychologues dans leurs rangs, à l’exception du Valais et du Jura. Mais cela pourrait changer chez nous. Trois députés haut-valaisans proposent l’engagement d’un psy à la police valaisanne. Et Manfred Kuonen, Anton Lauber (PDC) et Rainer Studer (chrétiens sociaux) ont vu leur postulat accepté par le conseiller d’Etat Frédéric Favre.

L’engagement d’un psychologue représenterait une plus-value pour la santé des agents.
Frédéric Favre, conseiller d’Etat chargé de la sécurité

Le patron du Département cantonal de la sécurité estime que «l’engagement d’un psychologue représenterait une plus-value importante pour la santé des agents». Le sujet sera à l’ordre du jour de la prochaine séance du Grand Conseil en mars.

Il faut savoir que les psychologies policière et légale sont des branches qui présentent un niveau de spécialisation élevé. De plus, les interventions policières deviennent de plus en plus complexes.

On se souvient des...

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