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Pourquoi la majorité des carnavals valaisans font la grimace

Souvent compliquée, toujours bénévole, l’organisation d’un carnaval ne s’improvise pas. Pour beaucoup, c’est un insoluble casse-tête financier.

08 févr. 2019, 05:31
A Sion, comme presque partout dans le Valais romand, les carnavals peinent à afficher des finances saines.

«Je sors à l’instant d’une réunion, je dois contacter la commune cet après-midi.» «J’ai rendez-vous avec le caissier, on doit régler encore quelques détails, je vous rappelle.» Les présidents des carnavals valaisans sont agités. Dans leur voix pointe de l’enthousiasme, bien sûr, mais aussi quelques notes d’appréhension. Les préparatifs s’accélèrent à mesure que l’échéance se rapproche. Si tous promettent une fête réussie, la majorité d’entre eux souffre de restrictions budgétaires.

De Saint-Léonard au Chablais, sept des neuf comités d’organisation contactés disent essuyer un déficit après le dernier exercice. Seuls Evolène (entre 1000 et 5000 francs de bénéfice en moyenne, réinvestis dans l’organisation) et Monthey (pas de pertes ni de gains en 2018) échappent à la tendance. Malgré une fréquentation globalement stable dans le canton, la performance est rare.

La sécurité grève le budget

Le constat est unanime: l’enveloppe allouée à la...

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