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Pourquoi Jean-Pierre Greter ne sera plus le No 2 du Parquet valaisan

Il démissionne de sa fonction de procureur général adjoint. Mais Jean-Pierre Greter continuera à travailler pour le Ministère public avec une activité réduite à 50%. Ce qui obligera la justice valaisanne à se réorganiser quelque peu.

15 mars 2019, 17:01
Nommé procureur général adjoint en 2013, Jean-Pierre Greter a annoncé sa démission de cette fonction. Il demeure simple procureur à 50% pour consacrer son temps libre aux études.

Jean-Pierre Greter démissionne de sa fonction de procureur général adjoint. Le No 2 du parquet valaisan ne quitte pas la rue des Vergers à Sion pour autant; il continuera à s’occuper uniquement de dossiers économiques, mais avec un taux d’activité réduit à 50%. Son successeur sera élu par le Grand Conseil.

Juriste de grande qualité, Jean-Pierre Greter possède à son actif la condamnation de fonctionnaires de l’Etat du Valais pour faux dans les titres dans le dossier de l’autoroute haut-valaisanne ou encore l’affaire de la cave Fin Bec et ses connexions luxembourgeoises et italiennes. Actuellement, il est notamment chargé de l’affaire des constructions illicites à Verbier.

Un renfort venu du Parquet fédéral

Ce magistrat dément «tout conflit» avec son supérieur et dit «avoir simplement saisi l’opportunité de l’arrivée d’une magistrate expérimentée en criminalité économique, en provenance du Parquet fédéral».

Rapporteur de la Commission de justice, Xavier Mottet (PLR) croit à...

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