Vincent Pellissier, vous espérez changer le Valais au travers d’un concept de mobilité?
Cette impression est assez juste. Dans la hiérarchie, nous avons d’abord la vision du Conseil d’État pour l’avenir de ce canton, puis le plan directeur cantonal, qui fixe les différentes couches du territoire. C’est là que le changement de paradigme a eu lieu. Cette vision se veut nouvelle, plus décomplexée vis-à-vis de l’extérieur, plus moderne, mais sans opposer les urbains et les montagnards. Notre concept de mobilité espère concrétiser cette philosophie pour les usagers. Aujourd’hui, les avantages d’un aménagement du territoire concerté deviennent concrets car nous touchons au quotidien des Valaisans, avec une croissance qualitative plutôt que quantitative.
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Pourquoi maintenant?
Pour deux raisons. Premièrement car la demande et l’offre de mobilité se modifient en permanence avec les évolutions de la société...