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Pour lutter contre l’épidémie de grippe qui touche toujours le Valais, la vaccination reste d’actualité

Avec plus de 120 affections grippales pour 100 000 habitants, notre canton a largement dépassé le seuil épidémique. Il est toujours temps de se faire vacciner.

24 janv. 2019, 09:00
La grippe frappe toujours autant de Valaisans en ce mois de janvier qui a vu notre canton dépasser largement le seuil épidémique.

La grippe ne faiblit pas en ce début d’année en Valais. Bien au contraire. Si le seuil épidémique saisonnier fixé à 68 cas d’affections grippales pour 100 000 habitants avait été franchi entre la première et la deuxième semaine de janvier 2019, ce sont aujourd’hui plus de 120 cas pour 100 000 habitants qui sont recensés dans notre canton.

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«La propagation du virus est considérée comme répandue en Suisse romande, et effectivement un peu plus largement dans la région 1 qui couvre le Valais mais aussi Genève, Vaud et Neuchâtel que dans la région 2 (Berne, Jura et Fribourg)», confirme Cédric Dessimoz, médecin cantonal adjoint. Et encore, ces statistiques ne prennent bien sûr pas en compte toutes celles et tous ceux qui choisissent de soigner poussées de fièvre, frissons, douleurs musculaires et autre toux sans consulter de médecin.

Le vaccin, le meilleur antidote

Si notre canton se situe donc bel et bien en situation d’épidémie de grippe saisonnière, «le virus n’est cependant pas plus virulent en Valais qu’ailleurs», précise Cédric Dessimoz. Qui tient à rappeler que le meilleur moyen de se protéger et donc de préserver les autres reste la vaccination, par ailleurs un vrai acte de solidarité envers les personnes plus à risque que sont nos aînés de plus de 65 ans, les enfants nés prématurément, les résidents de maisons de soins ou pour personnes âgées, les femmes enceintes ou ayant accouché au cours des quatre semaines précédentes, voire les personnes présentant des maladies chroniques. «Même si l’idéal est de se faire vacciner avant l’épidémie, il est encore envisageable de le faire au début de l’épidémie puisque celle-ci s’étend généralement sur plusieurs semaines», complète le médecin cantonal adjoint.
 

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