Petit mais costaud. Toujours motivé en tout cas, le Centre-gauche PCS qui vient d’annoncer sa stratégie pour les élections fédérales de cet automne.
Deux listes historiques
Pour la première fois, le parti lance deux listes au Conseil national et renonce, cette année, à présenter un des siens aux Etats, comme il l’a déjà eu fait. «Sans nous, la gauche ne pourra pas remporter un deuxième siège», estime Raymond Borgeat, le président du parti qui part donc au front avec ses troupes sans ambitions personnelles mais pour permettre un «rééquilibrage entre la gauche et la droite» sous la coupole.
Onze candidats
Le quelque 1,5% de part électorale du Centre-gauche PCS pourrait ainsi contribuer à suffisamment lester l’alliance rose-verte pour qu’elle passe l’épaule. Le parti lance onze candidats sur deux listes (dont une est encore appelée à s’étoffer).
De gauche à droite, on retrouve dans ce casting: (Derrière) Robert Burri, Pierre Troillet, Emilie Dupuis, Antoine Conforti et Aferdita Bogiqi. (Devant) La conseillère générale de Sion Maud Theler, Alexandre Loretan et la députée Madeline Heiniger.
Alexandre Ferchaud, Marc Saudan et Joël Beney sont les représentants de la deuxième liste qui pourrait encore accueillir d’autres personnes.
Pas de visibilité avec les Etats
Le Centre-gauche PCS renonce à la visibilité que lui a déjà offerte une campagne aux Etats. «Cette année, il y a une réelle chance pour la gauche d’y décrocher un siège», confie Raymond Borgeat pour expliquer la décision du parti de ne pas faire une concurrence contre-productive au ticket rose-vert incarné par Mathias Reynard (PS) et Brigitte Wolf (Les Verts).