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Pour la fin du «cistème». Par Thibault Hugentobler

17 juin 2020, 10:00
Thibault Hugentobler, étudiant.

Les deux premières semaines de ce mois de juin sont représentatives de la transphobie ambiante de notre société. En effet, l’autrice J. K. Rowling sous-entendait dans un tweet le 6 juin que seules les femmes cisgenres (dont l’identité de genre correspond au genre assigné à la naissance) pouvaient avoir leurs menstruations. Le 12 juin, Donald Trump annonçait la suppression de la loi protégeant les personnes transgenres dans le milieu médical. Toujours aux USA, le 9 juin, Dominique Rem’mie Fells et Riah Milton, deux femmes noires trans, étaient tuées, l’une poignardée, démembrée et défigurée, l’autre par balles.

Ces violences participent toutes, dans leurs formes verbales comme physiques, à la négation de l’identité des personnes transgenres. De plus, elles portent atteinte, purement et simplement, au droit humain à s’autodéterminer. Si plusieurs actions sont menées contre la transphobie, les positionnements transphobes restent relativement importants dans l’opinion publique. Même une certaine doctrine féministe (rejetée,...

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