Sans mobilité, pas de tourisme. La phrase est tellement sibylline qu’elle tient presque de la lapalissade. Elle était mardi au centre de la Journée du tourisme à la Foire du Valais, qui a réuni quelque 300 personnes, principalement issues des milieux touristiques. Parmi les orateurs, aux côtés notamment du chef du Service valaisan de la mobilité, Vincent Pellissier, ou de la conseillère nationale Viola Amherd, le professeur genevois Vincent Kaufmann, directeur du Laboratoire de sociologie urbaine de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, a livré son regard sur la façon dont le Valais du tourisme envisage sa mobilité.
Vincent Kaufmann, vous avez laissé entendre que le tourisme valaisan était plus automobile qu’il ne le voudrait…
Oui. Le tourisme en Valais est très organisé autour de la voiture. Aller dans certaines stations avec un autre moyen que la voiture après 19 heures, c’est quand même encore un peu compliqué. C’est moins vrai...