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"Pour arriver à dormir, tu dois être sûr d'avoir fait le maximum"

Bruno Jelk, chef de la colonne de secours de Zermatt durant trente-quatre ans, a participé à l'évolution mondiale du sauvetage en montagne, du Cervin aux cimes de l'Himalaya. Aujourd'hui, il passe la main, ou presque.

26 janv. 2015, 00:01
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Bruno Jelk, en trente-quatre ans comme chef de la colonne de secours de Zermatt, qu'est-ce qui a le plus changé, le type de personnes que vous allez sauver ou la technique utilisée?

La technique sans aucun doute. Au début, les hélicoptères n'étaient pas très puissants et pas pratiques pour transporter les patients. Aujourd'hui, ce sont des ambulances. Et puis il y a tous ces nouveaux sports. On a dû trouver des solutions pour le parapente, le canyoning, la varappe extrême, revoir le sauvetage en crevasse. C'est devenu un défi plus difficile d'approcher les personnes. En fait, j'ai adapté la technique de sauvetage aux activités et j'ai toujours aimé ça.

Une technique reconnue et copiée aujourd'hui dans le monde entier. Les problèmes, ça ne vous connaît pas?

Je n'ai jamais eu trois fois le même problème. Une fois, ça allait. Deux fois, ça m'énervait et trois fois, c'était pas possible. La...

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