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Pour 2 voix, il n’y aura pas d’enseignants «native speaker» en Valais

Le conseiller d’Etat Christophe Darbellay a été battu, de justesse, au Grand Conseil. La dépense de 2,7 millions pour engager des profs de langue étrangère enseignant leur propre langue maternelle a été refusée.

12 déc. 2019, 18:38
Christophe Darbellay a été battu de deux voix sur la question des enseignants "native speaker".

Une petite majorité du Grand Conseil (56 contre 54) estime que l’école valaisanne doit investir ailleurs que dans l’engagement de profs de langue étrangère enseignant leur propre langue maternelle (les native speaker).

Les députés ont accepté jeudi un amendement de Nathalie Cretton pour les Verts, soutenus par l’UDC et l’ADG, demandant que les 2,7 millions prévus au budget du Département de la formation pour ce nouveau poste soient attribués à trois autres domaines scolaires: au futur centre de compétence pour une prise en charge pluridisciplinaire des problèmes de santé mentaux des enfants et adolescents, au renforcement d’appuis pédagogiques intégrés au cycle d’orientation et pour renforcer les postes d’enseignants ressources dans les petits degrés.

Christophe Darbellay battu

Le conseiller d’Etat Christophe Darbellay a vainement milité pour l’engagement d’enseignants native speaker. «Ma meilleure enseignante d’allemand était haut-valaisanne», a-t-il déclaré.

Pour le ministre de l’enseignement, l’immersion est la meilleure manière d’acquérir une langue étrangère. Cette immersion se fait en effectuant une partie de sa formation dans une autre région linguistique ou en côtoyant des enseignants «native speaker». Il n’a donc pas été suivi sur ce dernier point.
 

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