Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Potentiels dysfonctionnements à la clinique bernoise de Crans-Montana: Mathias Reynard exige des réponses

Mobbing, manque d'effectifs et maltraitances potentielles: la clinique bernoise de Crans-Montana cumulerait les dysfonctionnements, selon Rhône FM. Le conseiller d'Etat valaisan chargé de la santé réagit.

30 juin 2021, 12:10
/ Màj. le 01 juil. 2021 à 11:46
La clinique bernoise de Crans-Montana vivrait de graves dysfonctionnements.

«Nous prenons cela très au sérieux et exigeons des réponses pour ce vendredi!» lance d’emblée Mathias Reynard, chef du Département de la santé. Le conseiller d’Etat réagit ainsi à l’affaire de potentiels dysfonctionnements qui auraient lieu à la clinique bernoise de Crans-Montana. 

Selon Rhône FM, qui révèle ces problèmes, le personnel souffrirait de mobbing, de manque d’effectifs, etc. La prise en charge des patients serait également affectée.

Par ailleurs, la radio valaisanne évoque des suicides de patients.

Pour Benoît Emery, le directeur de l’établissement, ces décès ne sont pas du tout liés à la prise en charge des patients: «Les décès consécutifs à des suicides de personnes hospitalisées ont tous fait l’objet d’une procédure pénale. Les procédures pénales mises en œuvre n’ont jamais incriminé le personnel de la Clinique bernoise ou constaté des dysfonctionnements dans la prise en charge des patients qui auraient pu conduire à leur suicide ».

«Jamais entendu parler avant»

Les faits révélés par nos confrères ne sont jamais parvenus au Service de la santé ou directement au Département de la santé. «Nous n’en avons jamais entendu parler avant. C’est en fin de semaine dernière que nous avons appris, par le directeur de la clinique, qu’il y aurait des dysfonctionnements et qu’il allait demander un audit», explique Mathias Reynard.

Il a immédiatement envoyé une lettre à la directrice médicale de la clinique bernoise pour lui demander si la qualité des soins était assurée et si la dotation en personnel est suffisante. «C’est le canton de Berne qui donne l’autorisation d’exploiter. La surveillance des professions médicales, y compris la gestion des plaintes des patients, relève du canton du Valais», ajoute le conseiller d’Etat qui exige une réponse pour ce vendredi. «On verra ensuite la suite que nous allons donner.»

Votre publicité ici avec IMPACT_medias