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André Georges, l'ancien guide qui peint les montagnes

Victime d'un accident de moto en mai 2017, l'ancien guide évolénard et himalayiste chevronné André Georges dévoile à La Sage une autre facette de sa personnalité: la peinture. Une première exposition à voir jusqu'au 25 août.

15 juil. 2018, 12:00
Ancien guide - il a raccroché en 2013 -, André Georges réserve dans ses peintures une place de choix à la montagne. Et notamment à la Dent Blanche, qu'il a gravie quelque deux cents fois.

Plaques jurassiennes, la berline grise stoppe devant l’Hôtel de La Sage. Deux couples, la soixantaine, en descendent. «Vous êtes bien André Georges, le guide?» Le concerné acquiesce d’un «oui» sobre. «Alors c’est vous, l’artiste… Et l’exposition?» «C’est juste là. Il y a du fendant.» Humilité d'un homme qui ne cherche rien moins que les honneurs.

"Je suis vraiment un débutant"

Et puis il faudrait plus, bien plus qu’un vernissage pour faire vaciller le flegme d’André Georges. Ce vendredi après-midi au-dessus des Haudères, dans le val d’Hérens, l’homme aux neuf 8000, l’un des deux grands himalayistes valaisans avec Jean Troillet, le roc de 1 mètre 93 aux mains comme des battoirs, affiche sa sérénité habituelle.

Jusqu’au 25 août, il expose, dans une petite salle située entre l’hôtel et la chapelle de La Sage, quarante-sept toiles éclatantes, majoritairement des peintures à l’huile, mais également quelques acryliques et pastels. Et il s’en excuse...

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