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POP: «Nous sommes un rempart contre les extrêmes»

Le parti de «la gauche combative» tente de renaître de ses cendres en Valais. L’initiateur de ce projet, Frédéric Nouchi, est un ancien du PS. Interview.

12 oct. 2019, 09:00
Frédéric Nouchi, Jean-Marie Meilland, Christophe Grand (secrétaire du Parti suisse du travail) et Alexandra Gay lors de la présentation du POP Valais.

Il veut faire renaître le Parti ouvrier et populaire (POP) en Valais. Ancien président de PS migrants, ancien membre du comité du PS de Martigny, élu conseiller général à Martigny sous l’étiquette Alliance de gauche, Frédéric Nouchi a organisé l’assemblée constituante du POP. Elle a réuni une dizaine de personnes au coude du Rhône.

Vous étiez membre du Parti socialiste. Vous lancez le POP en Valais, que reprochez-vous aux socialistes?

Je n’ai rien à reprocher au PS. Je suis juste plus à gauche, je suis peut-être moins consensuel. J’ai été à une belle école avec PS migrants, mais ce n’était pas assez engagé à mon avis.

Après le lancement du parti, vous allez recruter des membres. Des anciens du PS, comme vous?

Notre but n’est pas de prendre des camarades aux partis de gauche. Je vois le POP comme un rempart contre la montée des extrêmes. L’extrême droite ratisse chez les ouvriers, les paysans et les petites gens. Ensuite, une fois élus, ses représentants défendent tout sauf les intérêts de ces électeurs. Nous voulons aller récupérer ces gens. Nous sommes là pour raviver le rouge en Valais… cela me semble indispensable dans un canton qui a autant d’étoiles rouges sur son drapeau.

Quelle sera votre première échéance électorale?

On espère pouvoir rejoindre les alliances de gauche lors des élections communales. Nous sommes là pour renforcer la gauche.

Pour les fédérales du 20 octobre, vous n’aurez pas de candidats. Pour qui voterez-vous?

Je voterai deux fois Mathias Reynard et la liste qui va avec.

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