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Pollution au mercure: le dossier n'est pas encore clos, selon IG Quecksilber

Si la communauté d'intérêts IG Quecksilber estime que le dossier de la pollution au mercure dans le Haut-Valais a avancé en 2017, elle pointe du doigt certaines questions qui doivent encore être réglées.

29 déc. 2017, 12:16
Les travaux d'assainissement ont débuté dans le Haut-Valais.

A Viège, le dossier de la pollution au mercure a fait d'importants progrès en 2017. Mais toutes les questions ne sont pas encore réglées, estime vendredi la communauté d'intérêts IG Quecksilber.

Celle-ci a atteint son but le plus important: les habitants ne devront pas participer aux frais de l'assainissement des sols pollués.

Le coût total est estimé à 51 millions de francs. L'entreprise chimique prend à sa charge 47,5 millions de francs. L'Etat du Valais participera pour un montant maximum de deux millions de francs. Les communes se partagent le solde, au maximum 1,5 million de francs.

De plus, les parcelles faiblement contaminées (entre 0,5 et 2 mg/kg) ne seront pas inscrites au cadastre des sites pollués.

Dédommager les propriétaires

Pour autant, cela ne met pas un terme au débat, estime la communauté. Depuis quatre ans, les propriétaires fonciers ne peuvent utiliser leur terrain que de manière restreinte; pendant encore des mois, voire des années, leurs jardins et parvis subiront le même sort. Ils n'ont toujours pas été dédommagés, rappelle IG Quecksilber.

L'assainissement des parcelles agricoles ne doit pas être traité comme la dernière priorité. Le canal, propriété des communes, doit également être assaini. La Lonza est sollicitée par la communauté d'intérêts.

De plus, à l'avenir, des terrains actuellement scellés pourront être libérés; et les surfaces devront ainsi être assainies. Les dépenses ainsi occasionnées devront être prévues dans la répartition des coûts, d'après la commnunauté d'intérêts.

L'assainissement a débuté

Une centaine de parcelles en zone d'habitation ont été contaminées à des degrés divers par les déversements de mercure de la Lonza entre les années 1930 et 1970. Les travaux d'assainissement ont débuté à fin novembre.

Durant 40 ans, la Lonza a rejeté ses eaux industrielles chargées en mercure dans un canal qui coule le long des communes touchées. Le rejet de ces eaux était conforme aux dispositions de l'époque. Mais le polluant s'est accumulé dans les boues et les sédiments du canal.

La terre du canal et de ses abords a été déplacée et déposée dans les terrains alentour au gré de travaux d'entretien du canal. Cette dispersion n'est pas le fait de la Lonza et a posé la question de la responsabilité de l'entreprise et de sa contribution aux travaux d'assainissement.

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