Ce week-end, le Valais va élire les 130 personnes qui vont réviser, pendant quatre ans, la Constitution cantonale. Durant la campagne, les 645 candidates et candidats – un chiffre record – ont pu mesurer le décalage qui existait entre leur grand intérêt pour la démarche et celui d’une grande partie de la population qui n’y voit qu’une élection de plus sans vraiment comprendre tous les enjeux de cette constituante.
Pourtant, celles et ceux qui s’y sont intéressés ont pu découvrir trois choses. Déjà, il existe dans notre canton, tous partis confondus, des personnes brillantes qui s’intéressent à la chose publique et qui n’ont pas forcément fait de politique jusqu’ici. C’est réjouissant et ce vivier doit survivre à l’élection de dimanche, surtout pour la très grande majorité qui ne sera pas élue. Le contraire serait un échec.
Ensuite, les débats ont démontré une frontière poreuse entre progressistes et conservateurs, notamment pour...