La polémique. Cent jours après la sortie de son livre, Jean-Claude Pont défraie la chronique. Intitulé «Le vrai, le faux et l’incertain dans les thèses du réchauffement climatique», l’ouvrage coup de poing s’évertue à fissurer la théorie largement admise d’une prochaine catastrophe climatique d’origine humaine liée à l’augmentation du gaz carbonique (CO2) sur la planète bleue.
Le Sierrois, très seul en Suisse mais disposant d’appuis en France, s’ingénie à démonter les arguments du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et de sa mouvance. A ceux qui contestent sa légitimité scientifique à disserter sur la question, l’historien des sciences avance que la climatologie utilise la physique, la mathématique, la chimie et l’astronomie notamment. «Dans ces domaines, je suis certainement plus compétent que la plupart des géographes. Par ailleurs, j’ai un avantage net à partir du moment où le débat devient idéologique, puisque je sais dissocier la sémantique de la...