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Plusieurs personnalités politiques et culturelles du canton s’engagent contre l’initiative «No Billag»

Un comité de soutien valaisan vient de se former afin de contrer l’initiative «No Billag», soumise à votation le 4 mars prochain. Il compte parmi ses membres les cinq Conseillers d'Etat, huit présidents de commune et différents acteurs de la culture valaisanne.

04 janv. 2018, 12:24
Président de la Fédération des communes valaisannes, Stéphane Coppey co-préside le comité de soutien valaisan contre No Billag.

Un comité de soutien valaisan vient de se former afin de contrer l’initiative «No Billag», soumise à votation le 4 mars prochain. Placé sous la co-présidence de Stéphane Coppey, le président de la Fédération des communes valaisannes, et Niklaus Furger, le président de l’Union des villes valaisannes, il regroupe de nombreuses personnalités politiques ou culturelles du canton. 

Parmi celles-ci, on retrouve, en bloc, les cinq Conseillers d’Etat : Jacques Melly, Esther Waeber-Kalbermatten, Christophe Darbellay, Frédéric Favre et Roberto Schmidt. Ils sont accompagnés par les Conseillers nationaux Beat Rieder, Thomas Egger, Viola Ahmerd et Mathias Reynard. 

Huit présidents de communes s’inscrivent également dans la démarche : Christian Roth (Saxon), Olivier Cottagnoud (Vétroz), Claude-Alain Bétrisey (St-Léonard), Christophe Germanier (Conthey), Philippe Varone (Sion), Pierre Berthod (Sierre), Anne-Laure Couchepin (Martigny) ainsi que Nicolas Féraud (Crans-Montana). 

Un coup d’œil à la liste des membres permet encore de voir apparaître trois noms issus de la scène culturelle valaisanne : le musicien Marc Aymon, le réalisateur Claude Barras, ainsi que Michael Drieberg, fondateur du Festival Sion sous les étoiles. 

En cas de "oui", l'offre audiovisuelle du canton coûterait trois fois plus aux ménages

Dans un communiqué, ce comité de soutien indique que le Valais «a tout à perdre» si l’initiative est acceptée. Le canton touche environ trois fois plus de redevance qu’il n’en paie, grâce à la clé de répartition solidaire.

Si les médias Radio-TV devaient être soutenus au niveau cantonal, l’offre audiovisuelle coûterait près de 1000.- par ménage par année, selon le comité. «Cela représente quasiment le triple des 365 francs que coûtera la redevance à partir du 1er janvier 2019.» 

La redevance audiovisuelle représente 30 à 55% du budget des radios et TV du canton. Sans elle, Canal9, Rhône FM, Radio Chablais et Radio Rottu sont menacées de disparition. «Leurs perspectives en cas d’acceptation le 4 mars sont des plans sociaux et des licenciements massifs.»
 

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