Le Caprices a vécu 16 éditions dont cinq totalement branchées sur la musique électronique. Quel regard portez-vous sur cette mue opérée par le festival?
Dans le paysage international des événements, nous sommes actuellement beaucoup plus dans l’ère du temps qu’avant. De plus, nous sommes dans un créneau dans lequel nous voyons une pérennité. Le côté festif, expérienciel, l’esprit «vacances sur plusieurs jours» correspond mieux avec l’électro qu’avec les concerts live, où le public était plutôt pendulaire.
Votre événement est devenu très international au fil des années. D’autant plus depuis que vous avez remporté, en septembre 2018, le prix de «meilleur festival international électro» aux prestigieux DJ Awards à Ibiza.
Ce sacre a encore davantage boosté cette tendance qui était déjà présente. Aujourd’hui, plus de 80% des festivaliers ne sont pas du canton et 50% d’entre eux proviennent de l’extérieur de la Suisse. Cette dernière proportion ne cesse encore d’augmenter; nous...