La nouvelle planification hospitalière annoncée fin juin par le Département de la santé suscite des réactions en chaîne. Après les politiciens chablaisiens, ce sont les proches de personnes atteintes de schizophrénie ou de troubles bipolaires qui nous avaient fait part de leurs inquiétudes. Pour rappel, l’objectif est d’avoir moins de lits stationnaires et davantage de prises en charge ambulatoires. L’hôpital de Malévoz perdra ainsi plus d’une centaine de lits.
Eric Bonvin, directeur de l’Hôpital du Valais et psychiatre, répond aux inquiétudes de la population.
Les proches de patients schizophrènes déplorent de ne pas avoir été informés de cette planification alors qu’ils discutaient depuis deux ans avec l’Hôpital du Valais pour une nouvelle prise en charge des malades. Que leur répondez-vous?
En effet, nous avons mis en route depuis plusieurs années une réflexion sur la suite à donner à Malévoz, en consultant les professionnels du terrain, les patients et les associations....