«Hospitaliser un patient schizophrène, cela signifie souvent le sauver. Apprendre que le Valais veut diminuer le nombre de lits pour la prise en charge psychiatrique nous inquiète beaucoup», lance Pascal Brunner, président de l’association Synapsespoir, qui aide les proches de personnes atteintes de cette maladie ou de troubles bipolaires.
3% de la population est touchée, ce qui représente 12 000 patients en Valais. «Les proches sont aussi impactés par les conséquences de ces maladies. En tout, quelque 50 000 personnes dans le canton sont concernées», ajoute Pascal Brunner.
Le 30 juin, quand Synapsespoir a découvert, par la presse, la planification psychiatrique annoncée par le Département de la santé, elle a eu un choc. «Nous avons reçu des dizaines d’appels de proches inquiets pour la prise en charge des patients», raconte Louise-Anne Sartoretti, secrétaire de l’association. Pour rappel, l’Etat prévoit un développement de l’ambulatoire et une baisse du nombre de lits...