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Planification psychiatrique en Valais: des proches de malades très inquiets

Après les politiques, ce sont les proches de personnes atteintes de schizophrénie ou de troubles bipolaires, qui s’insurgent contre le projet envisagé par l’Etat du Valais. Le développement de l’ambulatoire au détriment des lits stationnaires est l’une de leurs grandes préoccupations puisque ces patients ont souvent besoin d’être hospitalisés et pour une période longue. Explications.

21 juil. 2020, 19:00
Des milliers de Valaisans sont touchés par la schizophrénie ou les troubles bipolaires. Leurs proches sont aussi fortement impactés par les conséquences de ces maladies.

«Hospitaliser un patient schizophrène, cela signifie souvent le sauver. Apprendre que le Valais veut diminuer le nombre de lits pour la prise en charge psychiatrique nous inquiète beaucoup», lance Pascal Brunner, président de l’association Synapsespoir, qui aide les proches de personnes atteintes de cette maladie ou de troubles bipolaires.

3% de la population est touchée, ce qui représente 12 000 patients en Valais. «Les proches sont aussi impactés par les conséquences de ces maladies. En tout, quelque 50 000 personnes dans le canton sont concernées», ajoute Pascal Brunner.

Le 30 juin, quand Synapsespoir a découvert, par la presse, la planification psychiatrique annoncée par le Département de la santé, elle a eu un choc. «Nous avons reçu des dizaines d’appels de proches inquiets pour la prise en charge des patients», raconte Louise-Anne Sartoretti, secrétaire de l’association. Pour rappel, l’Etat prévoit un développement de l’ambulatoire et une baisse du nombre de lits...

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