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Placements forcés: les victimes du Valais soulagées

Les Valaisannes victimes de placements forcés recevront réparation financière de la Confédération. L'essentiel pour elles est d'avoir été reconnues dans leurs souffrances.

16 sept. 2016, 17:31
Margrit Künzli a été une enfant placée de force dans les années 40 à 60.

Elles auront dû attendre 70 ans pour être, enfin, reconnues dans leur souffrance d’enfant et d’adolescente. Margrit Künzli (71 ans), domiciliée à Vernamiège, et Monique Chambovay (70 ans) de Saint-Maurice, qui avaient toutes les deux témoigné au « Nouvelliste » de leur parcours douloureux, ne cachent pas leur joie en apprenant que la Confédération dédommagera les victimes de placements abusifs dans leur enfance (20 à 25'000 francs seront attribués à chaque bénéficiaire). «Oui, c’est une bonne nouvelle, même si cela ne me rendra jamais les 42 ans qu’on m’a volés», s’exclame Margrit Künzli. Née à Coire, la Suissesse a parcouru une route jonchée de mauvais traitements, de viols, de coups. Pour elle, ce pas de la Confédération est tout de même important. «C’est une reconnaissance de notre vécu. Enfin, on nous a écoutés.»

Des abus sexuels à répétition

La reconnaissance. C’est aussi le point le plus important pour Monique Chambovay qui a subi des abus sexuels à répétition de 6 ans à 17 ans. Cette maman et grand-maman peine à retenir ses larmes. Même si elle est consciente que cet argent ne pourra jamais panser ses plaies profondes. "Ces blessures-là ne se répareront jamais."

Découvrez les réactions complètes dans nos éditions papier et numériques de samedi.

 

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