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Piratage au Casino de Crans-Montana: l’enquête devrait aboutir dans la deuxième partie de l’année

L’enquête ouverte après des soupçons de fraude au Casino de Crans-Montana devrait aboutir dans la deuxième partie de l’année. En attendant, l’établissement du Haut-Plateau refuse de commenter cette affaire. Selon nos sources, le montant extorqué ne dépasserait pas le million de francs.

09 mai 2019, 17:16
L’enquête ouverte suite à des soupçons de fraude au Casino de Crans-Montana devrait aboutir dans la deuxième partie de l’année.

Durant l’année 2018, le Casino de Crans-Montana a été piraté par six ressortissants étrangers dont un employé de l’établissement tous placés en détention préventive pour les besoins de l’enquête. Ces personnes sont soupçonnées d’avoir piraté les machines à sous de l’établissement, dans le but d’obtenir des gains illicites comme l’a révélé la RTS mercredi soir. 

Une première en Valais

Selon nos sources, le montant extorqué ne dépasserait pas le million de francs. «Nous ne faisons aucun commentaire sur cet aspect de l’affaire tant que notre enquête n’est pas terminée», affirme Olivier Elsig, procureur chargé du dossier. Selon ce dernier, il s’agit du premier cas du genre en Valais qui a connu des casinos à Saxon et à Zermatt en plus de l’établissement du Haut-Plateau. L’enquête de justice devrait pouvoir être terminée dans la deuxième partie de l’année. «Nous donnerons davantage d’informations sur ce piratage à ce moment-là», poursuit Olivier Elsig.

A lire aussi: Machines à sous: le Casino de Crans-Montana aurait été piraté

Le président du conseil d’administration de la Société du Casino de Crans-Montana SA, Albert Nussbaumer, ne souhaite pas non plus commenter cette affaire tant que la procédure est en cours. Même son de cloche du côté de la Commission fédérale des maisons de jeu. L’organe chargé de la surveillance des 21 casinos de Suisse renvoie aux propos tenus par son directeur, Jean-Marie Jordan, jeudi matin sur les ondes de la RTS. «Malgré l’effet dissuasif de nos interventions, il est toujours possible qu’il y ait des faiblesses ou des lacunes», avait notamment déclaré celui-ci.

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