Il a la liberté. Celle, indocile, qui s’en fiche bien des barrières, des convenances et des modes. Celle qui permet à la fois le sarcasme et la bienveillance. Celle qui pousse à faire. A tout prix. Parce que «ceux qui ne jouent pas ne gagnent pas».
A force de jouer, il a fini par gagner, Pierre-André Thiébaud. Lauréat du Prix culturel 2017 de l’Etat du Valais, le producteur et réalisateur de Granges s’est vu récompensé pour son chemin. Long, sinueux, lumineux. «Ce prix m’honore moi, mais aussi toute une profession. C’est important que l’on reconnaisse le talent des cinéastes valaisans parce qu’on entend tellement souvent qu’il n’y en a pas dans le canton», lance-t-il, le verbe et l’attitude sobres.
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Le cinéma et le social
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