«Du point de vue psychologique, recevoir une réparation financière pour ce que j’ai subi m’a vraiment aidé», confie Jean-Marie Fürbringer (57 ans), qui avait témoigné au «Nouvelliste» des abus sexuels dont il a été victime dans son enfance par un religieux de Saint-Maurice. Comme une dizaine d’autres Valaisans, il a reçu une certaine somme de la commission d’indemnisation instaurée par l’Eglise catholique en 2016 pour dédommager les personnes agressées sexuellement et dont les faits sont prescrits.
L’indemnisation peut aller de 5000 à 20 000 francs. «En moyenne, les victimes reçoivent 15 000 francs», précise Brigitte Ansermet, secrétaire de la Commission d’écoute, de conciliation, d’arbitrage et de réparation (CECAR). Un dédommagement qui, au-delà de l’aspect financier, est ressenti comme une reconnaissance. «On se sent écouté; les conséquences sur nos vies de ces actes sont enfin prises en compte. Il y a un effet libérateur», confirme le bramoisien Gérard Falcioni, victime d’un...