Le projet de répartition des interventions viscérales complexes arrêté par l'organe intercantonal de médecine hautement spécialisée n’accorde pour l’heure aucun mandat à l’Hôpital du Valais (HVS), «en raison d'une masse critique jugée trop faible». Directeur général depuis 2012, Eric Bonvin revient sur cette annonce et explique pourquoi son établissement a déposé un recours pour conserver le domaine de la résection (ablation ou suppression d’une partie d’un organe) rectale profonde mais a en revanche d’ores et déjà fait son deuil des autres interventions de chirurgie viscérale complexe (résections de l’œsophage, du foie ou du pancréas).
La crise qui a secoué le service de chirurgie du HVS il y a six ans a-t-elle influé sur la décision de la commission de médecine hautement spécialisée (MHS)?
Non. Si l’affaire Bettschart a influencé quelque chose dans ce dossier, c’est notre propre décision de ne plus investir dans ce domaine pour des questions de sécurité...