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Pas question pour l'Hôpital du Valais d'aller au-delà de ses propres compétences

Selon son directeur général le docteur Eric Bonvin, l'Hôpital du Valais a les moyens de conserver un domaine de chirurgie hautement spécialisée et veut le démontrer via un recours auprès de l'organe intercantonal compétent. Mais il entend surtout se concentrer sur ce qu'il sait le mieux faire. Notamment en tant que trauma center de pointe.

22 févr. 2018, 05:30 / Màj. le 23 févr. 2018 à 19:30
Le Dr Eric Bonvin croit dans les nombreux atouts de l'Hôpital du Valais qu'il dirige depuis 2012.

Le projet de répartition des interventions viscérales complexes arrêté par l'organe intercantonal de médecine hautement spécialisée n’accorde pour l’heure aucun mandat à l’Hôpital du Valais (HVS), «en raison d'une masse critique jugée trop faible». Directeur général depuis 2012, Eric Bonvin revient sur cette annonce et explique pourquoi son établissement a déposé un recours pour conserver le domaine de la résection (ablation ou suppression d’une partie d’un organe) rectale profonde mais a en revanche d’ores et déjà fait son deuil des autres interventions de chirurgie viscérale complexe (résections de l’œsophage, du foie ou du pancréas).


La crise qui a secoué le service de chirurgie du HVS il y a six ans a-t-elle influé sur la décision de la commission de médecine hautement spécialisée (MHS)?
Non. Si l’affaire Bettschart a influencé quelque chose dans ce dossier, c’est notre propre décision de ne plus investir dans ce domaine pour des questions de sécurité...

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