Le claquage de porcelet, c’est le joli mot qu’on a trouvé pour parler de la méthode d’élimination de petits cochons jugés trop faibles. La pratique «courante dans certains élevages français» a été dénoncée sur les réseaux sociaux par l’émission «Sur le front» de France 2. Elle consiste à prendre l’animal par les pattes arrière avant de fracasser sa tête au sol. Si les mots font froid dans le dos, imaginez avec le son.
Face à cette enquête, on pense souffrance. Celle de l’animal, mais aussi celle de l’employé, contraint d’éliminer ces porcelets brutalement. L’euthanasie? Trop coûteuse et trop chronophage, car il faut produire plus et moins cher, quitte à broyer les hommes et les animaux.
Si la viande ne pousse pas en barquette, le bien-être animal compte pour les consommateurs. Manger local, c’est déjà bien. Mais pour aider dans la jungle des labels et des distributeurs, la protection suisse des animaux vient de lancer le site internet Manger avec du cœur. Il indique clairement si un produit est recommandable sur la base de 100 critères. Médicaments, fourrage, sortie, place à l’étable, abattage mais aussi sécurité financière pour le producteur. Gare aux mauvaises surprises.