Quatre brass bands qui se partagent la scène. Tous valaisans, tous labellisés «excellence». Plus de 120 musiciens, pour un spectacle à la portée historique. C’est certain, Jean-Charles Dorsaz versera une ou deux larmes mercredi soir, lors du concert d’ouverture du BPM Festival. Lui qui, dans les années 60, a été le précurseur de la musique de cuivres en Valais. «Je suis submergé par l’émotion dès qu’un ensemble entre sur scène. C’est plus fort que moi», lâche-t-il en nous accueillant dans sa villa de Lens.
La volonté d’imiter les Anglais
A 78 ans, Jean-Charles Dorsaz se considère comme accro au brass band. Le son des cuivres, il l’écoute du matin au soir, sept jours sur sept. Une passion dévorante, et qui trouve son origine dans un 78 tours qu’il acquiert en 1958.
A l’époque, le jeune jardinier joue du bugle à la fanfare l’Avenir de Fully. En Valais, personne ne connaît...