«J’accepte le temps qui passe. Quand on n’a pas de regrets, c’est plus facile.» Cette phrase, Oskar Lagger nous la glissait il y a tout juste trois mois. Serein et touchant, il revenait sur son chemin. Une route riche, passionnée. Celle d’un musicien et compositeur qui a tout donné. Pour les notes, pour l’autre, pour l’art choral, pour le canton. Ce dimanche, Oskar Lagger a achevé la partition de sa vie à 85 ans, entouré par l’amour des siens. Son sommeil, c’est le point d’orgue d’un destin qui a contribué à forger le Valais de la culture.
Le travail et la sensibilité
L’homme de musique né à Münster et adopté par Sion a porté ses casquettes sans jamais oublier ni la droiture, ni l’humanité. Il a été chanteur, compositeur, directeur du conservatoire cantonal et de chœurs, professeur de chant. Ancien élève d’Oskar Lagger et directeur actuel du chœur Pro Arte...