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On ne peut pas aimer à moitié! La chronique de Cornelia Heynen-Igler

22 août 2019, 12:00
Cornelia Heynen-Igler, communicante

«Non, pas Hitler, Igler» ai-je presque hurlé à la vieille dame à l’autre bout du fil, qui ne voulait rien entendre à mon explication. C’était en 1989, à l’époque où j’effectuais un stage auprès de Valais Tourisme, à Sion. «Fasse le ciel que vous trouviez un mari qui porte un nom décent» a encore rajouté mon interlocutrice. De fait, je l’ai trouvé: il s’appelle Heynen. Un homme pour qui j’ai déménagé de Sion à Brigue. Un des avantages de ce dépaysement, c’est que j’ai pu me retremper dans la richesse de ma propre langue. Le revers de la médaille? Le renoncement au charme welsch, qui m’avait donné un sentiment d’appartenance au Bas-Valais. J’avoue avoir ressenti une certaine retenue dans l’accueil des Haut-Valaisans, mais ma mère – elle-même haut-valaisanne – avait raison d’affirmer que «Quand le Valais t’adopte, c’est pour toujours».

Vu par la Zurichoise que je suis, ce canton est...

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