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On ne peut laisser prospérer sur les réseaux sociaux des commentaires qui relèvent de l'injure. Les conseils de Sébastien Fanti

03 août 2018, 09:56
Sébastien Fanti, avocat spécialisé en droit des technologies avancées.

Depuis plus d’une semaine, un nouveau sujet déchaîne les passions sur les réseaux sociaux et dans les médias: l’addition d’un hôtel 5 étoiles valaisan! A l’heure où ces lignes sont écrites, cette publication a été partagée à 3058 reprises et plus de 2000 personnes se sont exprimées sur la page Facebook de l’auteur, soit en aimant, soit en commentant. Parmi les commentaires, citons quelques qualificatifs peu flatteurs: escroc, voleur…

Dans un contexte tel que celui-ci, une piqûre de rappel s’impose à l’évidence. L’auteur de la publication pourrait être tenu de modérer le contenu de la page Facebook selon une décision européenne récente, ce qui signifie qu’il ne peut laisser prospérer des commentaires qui relèvent manifestement de l’injure, voire de la diffamation, sous peine de s’exposer à des poursuites pénales et civiles.

Cette obligation de modération se trouve accrue lorsqu’un article fait le buzz, soit lorsqu’il a un impact qui dépasse...

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