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On dit qu'il faut une catastrophe pour faire bouger les lignes. Le commentaire de Noémie Fournier

14 oct. 2020, 05:30
Noémie Fournier, journaliste.

On dit qu’il faut une catastrophe pour faire bouger les lignes. Que la réponse est à la hauteur de l’événement. La preuve par l’exemple: en octobre 2000, les intempéries qui ont fait seize morts et des millions de francs de dégâts en Valais ont permis d’accélérer la cartographie des zones de danger du canton. Elles ont valorisé l’importance de la section cantonale des dangers naturels. Elles ont fait de la correction du Rhône une évidence. Ces intempéries nous ont rappelé la dangerosité de notre mobilier. Les risques de notre habitat.

Après l’avalanche de Reckingen en 1970 déjà, le conseiller d’Etat Wolfgang Loretan renonçait au fatalisme. «Il y a eu Mattmark, Saint-Léonard, et maintenant Reckingen. C’est dans ce pays, pourtant, que nous voulons survivre.»

Depuis, il y a eu Randa, Evolène, Gondo, les crues du Rhône ou Chamoson. Mais c’est toujours dans ce pays que nous voulons survivre.

Alors oui, c’est...

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