Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Olivier Turin, un homme d’exécutif à la tête du Grand Conseil

Le vice-président de Collombey-Muraz s’apprête à diriger le Parlement valaisan. Portrait d’un socialiste centriste et consensuel et dont le coronavirus rendra l'année de règne particulière.

14 juin 2020, 18:00
«Je me réjouis de cette semaine dans le Haut que je visite environ 40 fois par an.» Olivier Turin présidera sa première session à Brigue, où la salle Simplonhalle permet le respect de la distance sanitaire de 2 mètres.

On lui dit qu’au fond, la période ne pouvait pas mieux tomber pour lui. Présider le Grand Conseil avec beaucoup moins de devoirs de représentation officielle qu’à l’accoutumée. Le coronavirus épargnerait, en quelque sorte, à une personnalité réservée, la foule de la Fête de la châtaigne. De l’abricot. De l’amigne. Des moutons. Etc. Etc. «Pas du tout!» corrige Olivier Turin, qui succédera lundi matin au grand baillif Gilles Martin. «J’ai toujours beaucoup de plaisir à rencontrer de nouvelles personnes. C’est une facette de l’activité de politicien qui me convient tout à fait.»

A lire aussi: Gilles Martin élu au Grand Conseil: une journée riche pour une force tranquille (10 mai 2019)

Passionné de papillons

Le vice-président socialiste de la commune ne cache toutefois pas sa facette solitaire. Lui qui est décrit comme calme et discret par les habitués des bistrots de Collombey-Muraz, où il se fait rare. «C’est vrai que...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias