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Nouvel album: la chanteuse Célina Ramsauer flirte avec les années 80

Avec «Huit», la chanteuse valaisanne s’est approprié les sons de ces années particulières en les adaptant au goût du jour.

20 nov. 2018, 05:31
Pour Célina Ramsauer, le chiffre 8 représente l’infini, la chance et aussi, et surtout, les années 80.

Huit. Symbole d’infini, de lumière, de lien. Parfaite symétrie de ses deux boucles entrelacées, sa forme est résolument féminine mais aussi une alliance entre deux mondes, l’un terrestre, l’autre céleste, un symbole de justice et d’équilibre…

On en vient à penser, en se penchant sur le parcours de Célina Ramsauer, que le choix de ce symbole comme titre de son nouvel album, n’est pas gratuit. «Plusieurs raisons m’ont poussée à choisir le huit comme titre de mon nouveau CD, déclare la chanteuse. Ce chiffre représente l’infini, la chance, et aussi les années 80. Pour cet album, nous avons travaillé sur un arrangement pop vintage inspiré de ces années-là mais n’y voyez aucune nostalgie. Les années 80 ont, à l’époque, marqué les esprits et continuent de le faire aujourd’hui encore.» 

Et cela est vrai. Les mélodies, les sons, les compositions de ces années restent encore et toujours d’actualité. D’ailleurs, au niveau de la variété française, les tubes de l’époque continuent de fonctionner, que ce soit à travers des émissions de télévision consacrées aux artistes des années 80, des programmations musicales sur les radios et des soirées sur ce même thème qui fleurissent un peu partout.

En savoir plus : Ecoutez "Le grand 8"

Un style qui a la cote

Pour Célina Ramsauer, le choix est venu d’une envie, longtemps réprimée, de travailler sur des arrangements comme ceux-là. «Il m’a semblé que c’était le bon moment pour le faire avec cette symbolique du huit. De plus, avec mon réalisateur Christophe Battaglia, nous sommes allés chercher des artistes qui ont connu cette époque et qui y ont participé, des musiciens comme Michael Jones, le fidèle guitariste de Jean-Jacques Goldman, ou encore le saxophoniste Christophe Nègre.» Mais pas que…

Célina a aussi invité sur son album, entre autres artistes, le violoniste valaisan Anthony Fournier qu’elle avait remarqué lors de l’une de ses apparitions en solo et de là est née la chanson «Patouch» qui se trouve sur l’album.

Improvisées, naturelles, toutes ces rencontres, toutes ces collaborations participent de l’ouverture d’esprit de la musicienne qui n’hésite pas à aller chercher des talents partout où elle peut en trouver.

Clairement, le style années 80 a toujours la cote et l’auteur-compositeur l’a bien compris. Elle l’a compris dans une approche positive de cette musique – non, elle n’a pas versé dans le «c’était mieux avant» – mais dans des compositions inspirées de cette période avec une attitude et une inventivité résolument moderne pour fournir une musique qui «a toujours réuni tout le monde».

De la musique oui, mais des textes aussi…

Pour ce huitième CD, Célina Ramsauer s’est inspirée, pour ses textes, d’un livre de citations et de proverbes offert par sa maman. Depuis longtemps, l’auteur a toujours aimé les proverbes et les citations qui sont, pour elle, «un lien sur un plan vertical, intergénérationnel, et sur un plan horizontal, multiculturel. Ce qu’il y a de génial, surtout avec les proverbes, c’est qu’en gardant le sens, on peut se promener partout sur la planète et retrouver les mêmes impulsions dans une langue différente et avec des mots différents mais toujours avec cette même racine. Je trouve extrêmement intéressant de savoir que cela voyage de génération en génération, un peu comme un lien éternel entre les gens.»

Et l’accordéon dans tout ça?

A l’écoute de «Huit», un détail saute à l’oreille presque immédiatement. Sur ce nouvel opus, on ne retrouve plus le son si particulier de l’accordéon, instrument de prédilection de Célina. De là à se demander si l’artiste a renié sa marque de fabrique, il n’y a qu’un pas que l’on ne va pas franchir sans lui demander son avis, un avis qui fuse immédiatement. «Clairement, l’accordéon reste mon instrument favori mais, c’est vrai, il n’est pas présent sur cet album. Je l’ai décidé au fur et à mesure des arrangements car je me suis rendu compte que l’on avait déjà, instrumentalement parlant, tout ce dont on avait besoin. Du coup, je ne l’ai pas rajouté. Par contre, pour mes spectacles, je garde toujours une formule solo-voix-accordéon et une formule avec les musiciens. Mais je suis toujours présente avec mon accordéon.»

Une vie bien remplie

Il n’y a pas que la musique dans la vie de Célina Ramsauer. Cette dernière s’est aussi frottée au théâtre, à la musique de film, au spectacle ou encore à la vidéo, des domaines qui, ensemble, forme un tout dans l’esprit de l’artiste qui se considère plutôt comme une artisane.

«Effectivement, une chose en amène une autre et comme j’aime apprendre, cela me permet d’élargir mes champs d’activité. Il y a une sorte de mise en danger mais cela me force à ne pas m’endormir dans ma zone de confort. Quand je dis que je suis plus une artisane qu’une artiste, cela sous-entend que je passe ma vie à essayer de composer la plus belle chanson qui soit. L’artisan reste dans une position d’humilité et c’est la démarche que j’ai choisie.»

 

Infos pratiques

Célina Ramsauer sera en concert le 9 février 2019 au TLH de Sierre. Informations sur www.celinaramsauer.com

 

 

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