Emmanuel Troillet a repris la présidence de la Fédération des banques Raiffeisen du Valais romand l’an dernier. Cet économiste d’entreprise, actif dans le groupe depuis dix ans, présente son premier bilan. Interview.
Avec un bilan de 15 milliards de francs en progression de 6% en 2016, vous héritez d’une situation saine?
Oui, la dynamique est saine et relativement homogène à l’échelle cantonale. Cela est dû à un fort esprit d’entreprise et de collaboration qui anime chacun des 20 Etablissements valaisans.
La BCVs constitue-t-elle une concurrente directe?
Nous sommes complémentaires même si nous avons un bilan supérieur à la BCVs. Nos sociétaires sont fidèles à des valeurs historiques de solidarité. Et nous ne sommes pas contraints à une rentabilité extrême exigée par l’actionnariat. Mais la Raiffeisen avec 33% de part de marché dans les hypothèques et la BCVs avec 27% jouent ensemble un rôle majeur dans le développement de l’économie valaisanne....