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Nos conseils pour éviter les morsures de tique

Moins connue que la maladie de Lyme, l’encéphalite à tique présente aussi des risques pour la santé. Si toutes les régions du Valais ne sont pas concernées de la même manière par le phénomène, il existe des réflexes faciles à adopter pour éviter la morsure de tique.

28 févr. 2017, 09:36
/ Màj. le 01 mars 2017 à 17:30
Dans 5 à 10% des cas, l’encéphalite à tique peut entraîner un développement sévère et des séquelles neurologiques ou cérébrales.

C’est la petite bête qui monte, qui monte… et qui mord. Accrochée à l’homme, la tique se délecte de son sang avant de se laisser tomber et de poursuivre sa route. Indolore, sa morsure peut néanmoins transmettre virus et bactéries. La maladie de Lyme est de celles-ci, mais la méningo-encéphalite, moins connue, peut entraîner des douleurs grippales et, dans une minorité de cas, engendrer des atteintes neurologiques ou cérébrales. Dans 1% des cas, l’issue peut même être fatale.

Les régions de Sierre à Brigue sont les plus concernées

La rive gauche de la région entre Sierre et Brig est celle qui présente le plus de risques d’encéphalite à tique. A partir des coteaux de la plaine du Rhône et jusqu’à 1 500 mètres d’altitude environ. Heureusement, un vaccin existe pour enrayer le virus. La vaccination est recommandée pour les personnes qui vivent ou se rendent dans ces zones à risques (celles qui vont dans la nature et ne restent pas exclusivement en ville).

Nos 5 conseils pour éviter de contracter la maladie :

  • Restez au milieu des sentiers pour éviter de vous frotter à la végétation.
  • Privilégiez les vêtements longs et clairs, pour vous couvrir les membres et repérer plus facilement les insectes intrus.
  • Utilisez un produit répulsif contre les tiques pour les vêtements et les parties du corps exposées.
  • De retour chez vous, procédez à une analyse minutieuse de la peau et retirez immédiatement les tiques repérées. Répétez ce contrôle les jours qui suivent. Les tiques se cachent généralement là où la peau est la plus fine et ne sont vraiment visibles qu'une fois gorgées de sang.
  • Si vous vivez ou vous rendez régulièrement dans les zones à risques, un vaccin contre l’encéphalite à tique existe.

Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique de jeudi 2 mars.

 

INFO SERVICE

Une carte réalisée par l’OFSP (Office Fédéral de la Santé Publique) présente les régions où la vaccination est recommandée (le site est régulièrement mis à jour).

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