Vous dites vouloir dépolitiser le Conseil d’Administration de la BCVs. Mais n’est-ce pas un choix politique que de tenir l’UDC à l’écart de la table alors que d’autres candidats ont une étiquette partisane ? Ni Michael Graber, ni Blaise Melly n’ont été pris en compte dans le processus de sélection. Dans ce contexte, allez-vous donner suite à la demande de l’UDC qui vous demande de faire la transparence sur le dossier de renouvellement du Conseil d’administration ?
Officiellement, le Conseil d’Etat n’a jamais dit qu’il souhaitait dépolitiser le conseil d’administration. Nous prenons acte du mécontentement de l’UDC. Mais depuis deux ans, la banque est montée dans une autre classe (d’importance nationale) ce qui implique que la FINMA nous demande des candidats selon une grille de compétences précises. Nous cherchions notamment des compétences techniques bancaires et pas uniquement financières. Après le départ de Monsieur Rouvinet, il nous fallait au moins deux...