«Paris s’est élevée sur des champs de bataille et sur des cimetières. On marche sur des os. On marche sur du béton squelettique.» C’est un film radical, politique, dérangeant, qui a été projeté jeudi soir à La Cabine, à Sion, en présence de sa réalisatrice, la Parisienne Ewa Brykalska, et de l’actrice valaisanne Noémie Schmidt, qui y tient le rôle principal.
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Un petit bijou de film d’auteur, un noir-blanc d’une rare justesse que la comédienne a également produit dans les grandes largeurs, grâce aux 10’000 francs du Prix culturel de l’Etat du Valais remporté en 2016.
Le pitch: une jeune fille en classe préparatoire, une fille de l’élite parisienne, vient consulter une guérisseuse pour une douleur «qui grince». Les mains de cette thérapeute font remonter des images du passé: la rencontre avec un SDF, qui a marqué le...