Le Conseil d’Etat valaisan se savait attendu au tournant. En faisant de Nicolas Bourquin le nouveau chef du Service de la chasse, il a su éviter une nouvelle polémique. En effet, tant les chasseurs que les représentants des milieux de protection de la nature saluent la nomination du successeur de Peter Scheibler, qui partira à la retraite le 1er mars.
Comment comprendre ce petit exploit, quand on sait les divergences de vue fondamentales des deux cercles qui gravitent autour de l’un des services les plus observés de l’administration? Vice-président de la Fédération valaisanne des sociétés de chasse, Benoît Martinet explique la bienveillance des chasseurs par le fait que le nouveau chef de service est l’un des leurs, vu qu’il taquine le gibier depuis une dizaine d’années. «C’était le plus important...