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Ni trop, ni trop peu, la Drôle de semaine de Christine Savioz

19 janv. 2018, 20:00
Christine Savioz, journaliste au Nouvelliste.

Ainsi, les journalistes parleraient «trop» des abus sexuels des prêtres dans l’Eglise. Paroles d’un religieux. Le reproche me trottait dans la tête quand j’écoutais le récit d’un Valaisan victime d’agressions sexuelles par un curé.

Pour lui, mettre des mots sur ses maux était le seul chemin pour s’en sortir.

Pour lui, il était vital de l’exprimer dans la presse pour inciter d’autres victimes à oser faire le pas.

Pour lui, c’était l’unique voie pour que cessent les secrets au sein de l’Eglise.

Alors, oui, n’en déplaise à certains religieux, le rôle du journaliste est bel et bien de dénoncer ces actes inhumains. Sans en faire trop, ni trop peu. Mais le faire, oui.

En 1973, les gens méprisaient les enfants osant accuser les prêtres pédophiles. Les victimes n’étaient alors qu’autorisées à se taire.

En 2018, la société encourage enfin les personnes abusées sexuellement à sortir du bois. Que les actes...

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