Le Grand Conseil s'est, à nouveau, disputé hier au sujet de la répartition qu'il doit y avoir entre les prêts et les bourses pour soutenir les étudiants. La commission qui s'est penchée sur la révision de la loi sur les allocations de formation propose une part globale de deux tiers de bourses et un tiers de prêts. C'est là une option qui coûterait 2,1 millions de plus par an à l'Etat. Cette proportion satisfait aussi bien les démocrates-chrétiens du Valais romand que l'UDC francophone.
Divergences
Tout le monde ne l'entend pas de cette oreille. Les chrétiens-sociaux du Haut et les socialistes du Haut veulent plus de bourses. Laura Kronig (Alliance de gauche) déclare que des analyses ont montré que l'octroi de bourses non remboursables augmente l'égalité des chances.
Dans l'autre camp, les démocrates-chrétiens du Haut et l'UDC du Haut sont partisans d'un maximum de prêts, une formule qui, à leurs...