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«Moisson de lauriers». Le grain de sel d’Alexia Philippoz

27 nov. 2020, 20:00
Alexia Philippoz, cheffe d'édition numérique.

Des étoiles, des médailles, des distinctions, des récompenses. Autant de symboles qui sont venus percer le ciel sombre de l’actualité. Autant de signes de vitalité, d’audace, de volonté et de persévérance qui scintillent, juste à côté de nous et qu’on ne voit pas toujours. Parce qu’on n’y prête plus vraiment attention. Croquer une poire, déguster un cornalin, siroter une liqueur, se mettre au jardinage grâce à des graines du coin. Quoi de plus banal.

Et pourtant, celles et ceux qui cultivent la terre nourricière méritent davantage de bienveillance et de reconnaissance. Et pas seulement parce que c’est tendance de consommer local en raison d’une pandémie qui finira par s’en aller.

Derrière ces denrées, il y a le savoir-faire de passionné.e.s qui se sont distingué.e.s cette semaine: les vignerons Régis et Simon Bagnoud désignés rookies de l’année par le Gault & Millau 2021, l’entreprise Zollinger Bio qui rafle le Prix Créateurs BCVs, la jeune agricultrice Stéphanie Mottiez qui décroche son brevet en frôlant l’excellence et Biofruits SA fraîchement auréolé du Prix Sommet 2020 d’UBS Valais. Il y a bien sûr tou.te.s les autres producteur.trice.s qui œuvrent sans relâche pour offrir de la qualité dans nos verres et nos assiettes. 

Savourons la chance qu’ils soient là, à portée de main. 

 

 

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