Les montagnes, on connaît.
Parfois, on ne voit même plus quand c’est joli. C’est mal fait. Alors ce qui aide, c’est de prendre le train Zermatt-Fiesch, qui a des vitres même au-dessus, et d’entendre les Asiatiques faire des «aah» et des «ooh» à chaque virage.
Parce que c’est vrai que c’est pas rien, les Alpes. En tout cas, c’est ce que je me disais lorsque j’ai reçu une notification de RTS info qui m’a annoncé que «les glaciers auront presque disparu en 2100 si rien ne bouge».
Ni une ni deux, je décide de monter voir Aletsch.
Je le pressens, cette journée va être plus détendue: pas besoin de me soucier de la langue, je ne verrai aucun local; et aucun risque que je parle à un touriste. C’est étrange d’ailleurs: quand on voyage, on discute volontiers avec l’artisan du cru, on pose des questions au patron du bistrot
du...