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Michel Mayor: «Gamin, à Conthey, je faisais des concours pour savoir qui mangeait le plus de raclettes»

Le Prix Nobel de physique était à Conthey samedi pour recevoir la bourgeoisie d’honneur de la commune. Il raconte son amour pour le Valais, la frénésie post-Nobel et ses craintes pour la planète.

02 févr. 2020, 12:00
L'astrophysicien vaudois Michel Mayor a fait halte à Conthey samedi. Sa grand-maman maternelle étant Contheysanne, il a reçu le titre de bourgeois d'honneur de la commune.

Michel Mayor, ce prix Nobel, c’est l’accomplissement d’une vie?

Je ne le ressens pas comme ça. Je suis extrêmement heureux, mais je n’ai jamais vu ce prix comme l’achèvement d’une œuvre. Il est évident qu’on ne commence pas à travailler comme chercheur en espérant un prix Nobel. Chaque année, plusieurs centaines de personnes sont nominées pour chaque prix; il serait complètement arrogant de croire que c’est vous qui allez être choisi.

En le recevant, qu’est-ce qui vous a le plus marqué? La fierté? La gloire?

C’était un drôle de mélange. Il n’y avait pas de gloire, non. J’étais content… Parce que c’est quand même pas mal comme prix (rires).

A lire aussi : Deux astrophysiciens romands, Michel Mayor et Didier Queloz, remportent le Prix Nobel de physique

Comment gérez-vous la frénésie médiatique, qu’on imagine intense?

Je reçois près de deux invitations par jour, pour aller partout dans le monde. Et...

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