Michel Mayor, ce prix Nobel, c’est l’accomplissement d’une vie?
Je ne le ressens pas comme ça. Je suis extrêmement heureux, mais je n’ai jamais vu ce prix comme l’achèvement d’une œuvre. Il est évident qu’on ne commence pas à travailler comme chercheur en espérant un prix Nobel. Chaque année, plusieurs centaines de personnes sont nominées pour chaque prix; il serait complètement arrogant de croire que c’est vous qui allez être choisi.
En le recevant, qu’est-ce qui vous a le plus marqué? La fierté? La gloire?
C’était un drôle de mélange. Il n’y avait pas de gloire, non. J’étais content… Parce que c’est quand même pas mal comme prix (rires).
Comment gérez-vous la frénésie médiatique, qu’on imagine intense?
Je reçois près de deux invitations par jour, pour aller partout dans le monde. Et...