Il aurait rêvé de suivre la construction d’un barrage. Suivre l’immensité du chantier. La fixer. Pour l’éternité. Le photographe sédunois Michel Martinez est spécialisé dans le suivi des grands travaux. Celui qui préfère le terme d’artisan à artiste se passionne pour son métier depuis le crépuscule du siècle passé. Son maître d’apprentissage avait déjà ce genre de mandat. Le virus l’a piqué.
«Suivre des chantiers demande une grande préparation en amont.» Etre au bon endroit au bon moment. «Quand c’est passé, c’est passé. Ce n’est pas possible de leur demander de refaire la prise. Une photo ne doit pas les mettre en retard.» Michel Martinez se doit d’être mobile, pour suivre un calendrier qui ne cesse de changer. Mandaté par les entreprises, il leur fournit une banque d’images. Le reflet de leurs compétences. Un intérêt historique.
Après Cleuson-Dixence, la Navizence et la Pissevache, le photographe a verni mardi une nouvelle...