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Mercure: les parcelles faiblement polluées ne figureront plus au cadastre

La décontamination des parcelles polluées au mercure dans le Haut-Valais avance. La plupart d'entre elles - faiblement touchées - pourront même sortir du cadastre des sites pollués une fois traitées, estime le canton. Le Groupe d'intérêt mercure se dit satisfait mais entend poursuivre le combat.

22 févr. 2017, 13:36
Entre 1930 et le milieu des années 1970, Lonza a utilisé le Grossgrundkanal pour déverser ses déchets industriels, dont du mercure.

L'entreprise Lonza va procéder à des investigations fines sur des parcelles considérées comme faiblement polluées au mercure dans des zones habitées à Viège et Rarogne. Selon les résultats, elles seront soit assainies, soit sorties du cadastre des sites pollués (CSP).

Les parcelles considérées comme peu polluées présentent des teneurs en mercure entre 0,5 et 2 mg/kg. Si les investigations démontrent en fait que la limite de 2mg/kg est dépassée, les parcelles seront assainies, en principe dès cet été, puis sorties du CSP, indique mercredi l'Etat du Valais dans un communiqué.

Pour les autres parcelles faiblement polluées, les études de risques et l'analyse de danger menées sur la santé, les légumes et l'exposition aux poussières ont montré que "le danger résiduel est minime", a précisé à l'ats Joël Rossier, chef du Service valaisan de la protection de l'environnement. Ces parcelles seront donc sorties du CSP.

"A ce jour, 48 parcelles peuvent d'ores et déjà être supprimées du CSP en raison d'une forte certitude que leur pollution est inférieure à 2mg/kg. Au final, la plupart des parcelles assainies pourront sortir du cadastre des sites pollués", souligne l'Etat du Valais.

Cette solution est le résultat d'un long processus exigé par l'Ordonnance fédérale sur les sites pollués. Elle est spécifique au cas haut-valaisan et satisfait le Groupe d'intérêt mercure, réunissant les personnes concernées par la pollution, qui l'a fait savoir mercredi par communiqué.

Mais il entend poursuivre son combat, en restant en étroit contact avec les élus valaisans qui ont porté la problématique à Berne, le conseiller national Mathias Reynard et le conseiller aux Etats Beat Rieder. Pour le Groupe d'intérêt mercure, des questions restent par ailleurs ouvertes, notamment l'assainissement du Grossgrundkanal et l'indemnisation des propriétaires suite au moratoire de 4 ans sur leurs terres.

Il invite aussi les propriétaires à faire pression pour hâter les travaux d'assainissement des parcelles fortement polluées annoncés début janvier.

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