Zarifa Ghafari hoche la tête, incrédule: «Alors qu’il est si compliqué de participer au processus démocratique dans mon pays, vous, vous avez naturellement le droit de vote et vous ne l’utilisez pas.» La voix de l’Afghane, première femme et plus jeune élue maire d’une région occupée par les Talibans, est à la fois douce et incisive.
De passage à Bâle pour le Forum de la paix, celle qui fait partie du top 100 des femmes les plus influentes du monde s’est arrêtée à Sion, sur l’invitation de l’Ecole Ardevaz, soucieuse de sensibiliser ses élèves au devoir civique.
Intéressés, impressionnés, ces derniers ont fait la connaissance d’une femme de 27 ans pour qui les menaces de morts sont quasi quotidiennes. Pour qui les mots sacrifice et volonté prennent un sens absolu. Pour qui...