Il a un avis sur tout. Et lorsque ce n’est pas le cas, il s’en fait rapidement un. Y’a qu’à demander. Mathias Reynard a décroché son statut de chouchou de la presse depuis qu’il est entré sous la coupole comme le plus jeune parlementaire de la précédente législature.
Mais en six ans et demi, le petit jeune au piercing a pris de l’ampleur sans toutefois perdre sa fraîcheur pouponne. Il s’offusque, dénonce, critique, tance, tient bon quitte à vous avoir à l’usure. Signe de son jeune âge, il papillonne sur de nombreux sujets (apprentissage du français en Suisse alémanique, sort du théâtre suisse, situation politique en Catalogne, mobbing au travail...) ce qui peut lui valoir une réputation de survoleur de dossier et pas de bûcheur. «C’est un choix. Je n’ai pas envie de m’enfermer dans une thématique, même si j’adore les sujets traités dans ma commission de la science, de...