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Martigny: Fréquentation en baisse pour le FIFO à cause de la météo

La canicule a plombé la fréquentation du Festival international folklorique d'Octodure qui a perdu 10% de spectateurs par rapport à 2016. La nouvelle équipe est prête à repartir en 2020.

05 août 2018, 19:00
Malgré une légère baisse des affluences, le 17ème FIFO a réservé de superbes émotions au public du CERM notamment grâce au Kazakhs de l'Ensemble folklorique national "Akku".

La nouvelle direction du Festival international folklorique d’Octodure (FIFO) espérait que cette 17e édition contribuerait à faire repartir les affluences vers le haut. Las, les conditions météo en ont décidé autrement.

Fréquentation en baisse de 10%

«Sur le plan de la fréquentation globale, la billetterie payante est en baisse de 450 personnes par rapport à 2016», précise le responsable communication, Fabian Claivaz. En cause, la canicule bien sûr, qui a découragé nombre de spectateurs potentiels à rallier un CERM chauffé à blanc. «Pas moins de dix homes ont annulé leur venue pour le spectacle du jeudi après-midi», rajoute Fabian Claivaz, fataliste.

Coprésident du FIFO, Fred Délez avance une autre explication à ce bilan comptable mitigé: la date d’ouverture. «Nous avons toujours débuté le mardi. Or la Fête nationale est désormais aussi célébrée le 31 dans différentes localités. Idéalement, nous aurions pu placer des groupes en station et faire l’ouverture le lundi 30.»

Le comité prêt à repartir en 2020

Ce constat posé, les deux nouveaux présidents du FIFO se déclarent tout de même heureux de cette mouture. «La coprésidence est un vrai plaisir. Se retrouver à deux à la tête du FIFO est rassurant, surtout pour une première», explique Fred Délez. Stéphane Pont rappelle pour sa part que ce festival, proposé tous les deux ans, reste une grosse organisation, «avec plus de 250 artistes et 120 bénévoles. Tout s’est très bien passé, aussi grâce au comité en place qui connaît la mécanique».

Directeur de la commission artistique, David Puippe dit également sa satisfaction d’avoir pu travailler avec huit groupes. «C’est la formule idéale. La programmation des spectacles et galas était équilibrée et plus dynamique. C’est plus facile que de composer avec douze groupes.» Il note un coup de cœur particulier pour l’Argentine, qui a montré une belle diversité au public, avec quatre types de danse qui illustrent les différentes époques du pays (tango, flamenco, danses andines et gauchos).

Au soir d’un spectacle de clôture haut en couleur et en émotions, l’équipe en place se déclare en tout cas prête à repartir pour une 18e édition en 2020, avec deux objectifs: «faire évoluer la formule, pour ouvrir la porte à des métissages avec d’autres musiques, et travailler sur une soirée à thème».
 

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